Samedi 28 Mai: Pékin express au caravansérail
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l'entrée du caransérail et ses chiens errants |
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notre trajet |
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l'entrée principale du caravansérail |
Nous quittons la Capadocce pour regagner peu à peu le sud en passant par Sultanhani une petite ville qui accueille un des nombreux caravansérails.
Le mot caravansérail est emprunté au persan (langue indo-européenne Iran,Afghanistan, Tadjikistan):
kârvân (« caravane ») et de سرای / sarây (« palais, grande maison, cour ») .
On en trouve au Moyen-Orient, mais aussi au Maghreb, au Sahel et en Algérie.
Egalement appelés han ou khan, ces lieux toujours fortifiés servaient de places fortes, d'auberges pour les commerçants qui faisaient la route de la Soie. Ils comportaient toujours des écuries pour les montures et les dromadaires.
Sur la route de la soie, on trouvait des caravansérails tous les 30 kms environs ce qui correspondait à une journée de marche.
Ce caravansérail de plus
de 4000 m2 comprend une cour carré avec en son centre une élégante
masdjid (mosquée kiosque) et un grand bâtiment pour l'hiver dans lequel
nous avons fait un cache-cache géant !
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entrée de la salle d'hivernage |
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salle d'hivernage |


Nous sommes en bivouac chez l'habitant Tahir qui accueille les touristes depuis 1925, nous montre les photos des rues ou il n' y avait rien mis a part le caravansérail. Il a a cœur de nous recevoir et nous offre le thé.
Lors du dîner, nous voyons arriver deux femmes au sac à doc rouge et deux caméramans. Anne (la famille qui nous accompagne) reconnait le signe de Pékin express. Ils viennent ensuite se présenter, c'est Pekin express de Hongrie ! Dans la soirée, les enfants demandent à aller les prendre en photos, les filles participeront même au tournage pour leur plus grand bonheur !
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participantes de Pekin Express |
Samedi 28 mai : La cité des Sciences de KONYA
Le lendemain matin, après avoir quitté Tahir, nous prenons la direction de la ville de KONYA pour pouvoir passer la journée à la cité des sciences comme beaucoup de famille de voyageurs nous l'ont recommandé.
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c'est nous ! |
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sensation d'être dans l'espace |
Nous avons passé près de 5 heures dans la Cité des sciences et je pense que nous aurions pu encore y rester encore une à deux heures supplémentaires.
Cette cité vise à rendre la science et la technologie très accessible aux personnes de tout age et d'horizons différents avec des activités expérimentales en nous encourageant toujours à essayer et découvrir.
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l’utilisation de l'eau domestique |
Contrairement au concept classique des musées qui expose des objets "interdits" derrière des vitres, ce centre propose une découverte dynamique ou l'on peut toucher sans craintes !
Autant pour les enfants que les adultes ce lieu aborde le corps humain, en découvrant les battements de notre coeur, l'espace avec une mise en situation d'apesanteur, la nature, les perturbations climatiques (avec des simulation de tremblements de terre, des chambres avec les différents climats), la faune, la flore, la robotique, les formules chimiques avec les différents matériaux...
Spectacle de danse des derviches tourneurs
Posé au parking de MEVLANA.
Danseurs de l'extrême tournant sans fin sur eux même sans même vaciller, nous arrivons juste a temps pour aller voir le spectacle d'une heure; Charly restera au camping-car car il n'a pas envie de voir des marionnettes tournées en rond...Il en faut pour tout le monde !
Ceux que l’on nomme les derviches tourneurs se nomment en fait les Mevlevis apparement au courant du soufisme du même nom. L’art, la poésie, la musique, la danse sont au centre des apprentissages spirituels comme vecteur de transcendance. La danse sacrée qu’ils pratiquent s’appelle le Samâ.
Tout le rituel du Samâ, la musique, leurs habits, leurs gestes, leurs
mouvements, et leurs postures, tout a un sens, une raison d’être. Pour
schématiser vraiment il s’agit d’une forme de méditation transcendantale
par la danse visant à se décharger de tout égo et atteindre la source
du divin. Dans le groupe des 20 hommes, se trouve 3 enfants d'environ 8-10 ans. Les filles sont impressionnées.
Lorsque les derviches tournent, on les voient lever les bras, une main dirigé vers le ciel pour recevoir la grâce divine et l’autre tournée vers le sol afin de transmettre l’énergie du divin vers la terre.
Les origines de ces rituels demeurent entourées de mystères, le
« secret » soufi est transmis de génération en génération par des
maîtres spirituels liés au prophète Mahomet par l’esprit.
La musique démarre seule jouée par un orchestre en direct. Le ney, flûte de roseau, est l’instrument emblématique de la musique soufi, et le chant et les percussions viennent compléter la palette.
Puis les premiers rituels s’installent : les derviches entrent, se saluent, se prosternent en longues prières guidées par l’homme en noir…
La musique commence lancinante et plaintive pour, au fil des minutes, s’accélérer, une ronde s’installe…
La musique se fait plus pressante et la magie opère… les bras se dressent, la tête penchée, les yeux se ferment ou se révulsent et les robes s’envolent…
A notre retour je vois Charly discuter avec un jeune homme, installé sur un campement avec sa famille. Nous pensons que se sont des Syriens, il a donc discuté avec lui pendant 1 heure.Le lendemain, nous allons faire quelques achats sous la chaleur écrasante. On nous indique le marché local ou j'achète des aubergines à 10TL, du poulet, du fromage à l'air libre...c'est vraiment très joli ce mélange de couleurs; beaucoup viennent nous accoster
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Pas aussi bon que le fromage des Noirs Rondes évidemment ! |
lorsque qu'on dit France, ils sont toujours enjoué et veulent échanger avec nous.
Nous traversons les grandes places avec les très belles mosquées, Konya est réputé pour être un haut lieu de la pratique islamique. Je remarque que quasiment toute les femmes sont voilées et ne montre pas leur jambes;sauf moi, il fait beaucoup trop chaud !!! Cependant il n'y a pas de mauvais regards pour autant !
Envoyé par Allah
A très vite du côté de la Méditerranée !
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